Il a fait chaud, voire même très chaud, à Pau en fin de semaine dernière pour la quatrième manche du Porsche Club Motorsport. Des conditions, certes agréables pour les spectateurs, mais éprouvantes pour les pilotes à l’intérieur de l’habitacle de leurs autos. D’autant que le spectaculaire tracé béarnais n’est pas de tout repos : piste étroite, reflief, enchainements délicats, voilà avec quoi devaient composer les pilotes. Et dans cet exercice, ceux du Team Racing Technology ont su, une fois de plus, parfaitement bien tirer leur épingle du jeu. Avec 5 podiums sur 6 possibles, dont 3 victoires de catégorie, ils réalisent une très belle performance.

Porsche Club Challenge / Course 1 :
Pour cette première course du week-end, c’est Arnaud Noël au volant de sa 991 et Jean-Yves Chargé, sur sa 997, qui allaient ouvrir le bal. Respectivement auteurs des quatrième et neuvième chronos au général en qualifications (troisième et premier de leurs catégories respectives), les deux pilotes duTeam Racing Technology réalisent des départs contrastés : tandis qu’Arnaud, prudent, cède « logiquement » une place à la 911 R, plus puissante, de Michel Nourry, Jean-Yves, très incisif, réalise, lui, un départ canon et gagne une place. Un départ que la direction de course jugera d’ailleurs un peu « trop canon » à son goût et qui lui vaudra (« en toute logique » avouera Jean-Yves en fin de course) un drive through. Tracé compliqué et chaleur accablante : cette première course se révèle particulièrement nerveuse et les accrochages et sorties de piste se succèdent obligeant, par deux fois, le safety-car à intervenir. Evitant tout accroc, habile et précis, Arnaud Noël, remonte à mi-course à la troisième place au général, deuxième des 991. Reparti depuis la dernière position suite à sa pénalité, Jean-Yves effectue lui une belle remontée. Au terme des 30 minutes de course, Bernard Salam s’impose au général devant Yann Didry qui l’emporte dans la catégorie 991 devant Arnaud Noël, troisième au général. Jean-Yves Chargé se classe septième au général et s’impose une nouvelle fois en 997.

Porsche Club Challenge / Course 2 :
Profitant des bons chronos en course 1 de leurs équipiers, Jean-Luc Deblangey et Eric Harrouët s’élancent respectivement en quatrième et septième position. Mais tandis que le premier réussit un magnifique envol et s’empare de la troisième place, le second se « loupe » et voit quatre adversaires le dépasser. A l’inverse de la première, cette course 2 se déroule sans gros incident et rapidement, une hiérarchie se dessine. Devant, Gimbert s’échappe tandis que Nourry reprend logiquement la deuxième place suivi de Michel Didry et Jean-Luc Deblangey, parfaitement dans le rythme. Plus loin, Eric Harrouët débute sa belle remontée en enchaine les dépassements. En fin de course, la fatigue et la chaleur commençant à faire leurs effets, les erreurs de pilotage deviennent plus nombreuses. Jean-Luc Deblangey, impeccable lui, profite de celle de Michel Didry pour finalement lui ravir sa troisième place au général et s’offrir la deuxième place en catégorie 991. A l’attaque jusqu’au bout, Eric Harrouët termine quant à lui à une magnifique cinquième place au général et s’impose chez les 997. 

BRM Chronographes Sport Cup :
Pour la troisième fois après Dijon et Zandvoort, le Team Racing Technology engageait également un Cayman GT4 CS pour Didier Roger (Mathias Durand avec qui il partage normalement son volant étant lui en vacances). Déjà plus à l’aise que lors de ses premières sorties, Didier a ainsi pu poursuivre l’apprentissage de la voiture. Auteur d’une qualification encourageante, il confirmait en réalisant une course 1 propre, à sa main, ponctuée d’une septième place au général, quatrième dans sa catégorie. Pour la course 2 et « pour le fun », il laissait son volant  » à « coach Jim ». Jim Pla, troisième de la Porsche Carrera Cup France en 2013, et cinquième en 2015, qui accompagne et conseille cette saison les pilotes Racing Technology en Club, pouvait ainsi tester le dernier petit bolide de la maison en mode course. Sans surprise, il s’imposait et finissait ainsi brillament ce bien joli meeting palois.

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